Le jour où régnait le silence sur les cieux nuageux, les oiseaux quittèrent leur nid pour chercher la voix cachée derrière les rideaux encombrés; et du paradisiaque, réinstaurèrent la pérennité scellée par les secrets insatiables. Leur incursion était semblable à ce dont la scénette avait eu besoin pour ses protagonistes et à ceux à qui la patrie de l’art eut été reconnaissante … L’absolu, au travers les effets de sens produits, ne se limitait pas à la simple déité éreintée … Il la dépassait à une infinité candide. La renaissance d’une thaumaturgie temporelle nécessitait une frondaison de tout ce qui avait sous-entendu la perte d’une identité inconsciente de cette jumelle tellurique, perdue dans l’inégalité exilée et l’émotion importunée. A cet émoi, l’être devrait s’y référer. A la musicalité infinie, une nostalgie inchoative à un passé récent a neutralisé le vouloir-tourner la page reblanchie et laissé en nous une plaie incurable, débordée sur un futur imprévisible… Cela faisait une éternité dans laquelle le plaisir devrait surpasser ce renouvellement de souffle. Le devoir s’en enfuyait en faisant appel à une inadvertance moisie, celle d’un apaisement effaré et d’un temps de douleur et de froidure resplendissants. Que pouvons-nous faire devant cette sculpture passive d’un nécromancien connaisseur de souvenirs ressuscités ? Permettez-nous que nous fassions recours aux endroits où se sont placées nos envies et nos peines … Notre plume a perdu l’encre qui lui donnait de la valeur dans ce monde halluciné. Notre esprit est perturbé sans repère, s’envole dans des pensées désertiques. Notre cœur est arrêté de battre et de se battre quand le sang qui circulait était brûlé de soif. Notre âme a cessé de réécrire ses chroniques car elle n’a trouvé de l’espace pour montrer ses larmes de joie attristée et de tristesse réjouie. Le tout a été démantelé après que la fleur que nous avons contemplée s’est décatie sans nous avertir de cette longue durée de germination atermoyée.
Qui l’a tuée ?
La réponse semblait ambigüe mais malencontreusement c’était la personne à laquelle cette lune avait fait confiance et qui avait aspergé la terre excavée et ensemencée … C’est à cette singularité que la vie se référait dans ses jugements hâtifs portés et ses blessures gravées et aggravées … Tellement le regret incombait à notre raison et l’issu devint utopique, le renvoi au passé antérieur resterait à la détention d’un pouvoir disculpé et à l’étai de cause autocratique … Oh temps, mène-nous où existait ce à quoi nous pensions, ceux à qui nous devions toute une vie sempiternelle, ce dont nous avions besoin pour réécrire les pages hâlées, refleurir le sourire altéré, reconstituer les écrits décohérés, rafraîchir l’air essoufflé, redessiner l’image de l’avenir auquel nos sentiments s’attachaient … On ne sait plus écrire, notre vie est à la recherche de son âme perdue, de son arrière-plan brisé, de ses ornements embrasés … Amèrement ressentie isolée et sans valeur … Un tel espace fermé, recouvert de perles sombres, ne cherchait que de lueur d’espoir pour …. La vie est injuste dans ce que l’on cherche et ce à quoi on ne s’attend pas … Les horizons d’attente ne sont que des bougies consumées qui éclairent des chemins ensoleillés et qui ne cessent de remodeler nos aventures. Hélas ! La manière avec laquelle on conçoit notre monde ne pourra pas démunir notre concupiscence de nous ressentir aimés, de vivre avec ce qu’on aime et de revivre avec notre bien aimé.
M. TIFOUR Thameur, agé de 30 ans, enseignant-chercheur à l’université Amar Téledji-Laghouat (Algérie) et chef de spécialité de didactique du FLE.
Si on ne sait plus écrire car notre vie est à la recherche de son âme perdue , une âme errante , perdue nul part , c’est qu’on est empêtré dans une vie où on stagne , où on est figé . Des fois on a besoin d’être dans le mouvement ; quitter, se faire quitter , vivre un deuil … toute ces épreuves et ces moments de vie nous transforment en profondeur , ce sont des étapes autour des quelles se joue la naissance , on doit accoucher d’un autre soi même , on se reconnecte et on obtient la réconciliation avec cette vie qui est injuste dans ce que l’on cherche et ce à quoi on ne s’attend pas …
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Très bel écrit .
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Une écriture à la hauteur ….vraiment et avec sincérité….vous en avez les qualités …. Merci infiniment ….je salue votre effort.
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Je suis fière d’être votre étudiante! Je l’ai bien aimé Monsieur ❤
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Vraiment une écriture à la hauteur bonne continuation Bravo !
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